Division parcellaire : Définition | Étapes | Législation

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Sommaire de l'article

La division parcellaire, objectif consistant à subdiviser une propriété foncière en plusieurs parcelles distinctes appelés « lots », est une démarche aux implications variées et stratégiques. Au-delà de ses aspects administratifs et techniques, la procédure de division parcellaire joue un rôle crucial dans l’aménagement du territoire, la gestion foncière et les opportunités immobilières comme l’autoconstruction.

L’une des premières considérations dans ce processus est le coût. La division parcellaire peut entraîner des dépenses variant de 2 500 à 20 000 €, influencées par l’état de votre terrain et la complexité de votre projet. Cette opération nécessite souvent l’intervention de professionnels, dont les tarifs varient en fonction des spécificités du terrain et de la localisation.

Greenkub vous explique comment réaliser efficacement votre division parcellaire pour maximiser son potentiel et vous détaille tout ce que vous devez savoir sur la division parcellaire.

De ses démarches réglementaires à ses impacts stratégiques, plongez avec nous dans l’univers de la division parcellaire pour en maîtriser toutes les subtilités et optimiser votre investissement foncier.

En bref

  • Le concept de division parcellaire
  • Les différentes étapes à suivre pour faire une division parcellaire
  • Les raisons motivant une division parcellaire
  • Les facteurs à considérer pour réussir son projet de division parcellaire

🤔 Qu’est-ce qu’une division parcellaire ?

La division parcellaire, également connue sous le nom de division foncière, est une procédure administrative et technique visant à subdiviser une propriété foncière en plusieurs parcelles distinctes. La division parcellaire se fait à l’initiative du propriétaire du terrain.

Cette opération peut être entreprise pour diverses raisons, allant de l’aménagement du territoire à la vente de terrains individuels. Elle permet d’accélérer le développement urbain d’une commune, facilitant la création de nouveaux quartiers et l’extension des zones résidentielles. Elle offre une solution aux problématiques liées à la pénurie de logements.

Il est important de souligner que la division parcellaire trouve également son utilité dans le cadre des successions, permettant une répartition équitable des terrains entre les héritiers.

De nombreux propriétaires fonciers optent pour la division de leur propriété afin d’optimiser son usage, que ce soit pour la vente de parcelles individuelles ou pour des projets spécifiques de développement immobilier. Cette démarche s’inscrit dans une logique d’adaptation aux besoins du marché et de valorisation du patrimoine foncier. Cela peut être, par exemple, pour construire une maison en bois écologique, ou encore pour se lancer dans la location Airbnb !

En procédant à la division de votre terrain pour créer deux nouvelles parcelles, il est crucial de comprendre l’impact de l’emplacement de la nouvelle limite séparative sur la position et la forme de toute future construction. Une planification minutieuse de la division parcellaire est essentielle pour optimiser le potentiel de la nouvelle parcelle constructible.

Lors d’une division parcellaire, le droit de préemption urbain peut permettre à une commune ou à un établissement public de se porter acquéreur en priorité des terrains divisés. Avant de vendre, le propriétaire doit déclarer son intention à l’administration, qui dispose alors d’un délai pour exercer son droit. Si elle l’utilise, cela peut influencer vos plans de vente ou de développement. Il est donc crucial de vérifier l’existence de ce droit sur votre terrain et de consulter un expert pour comprendre toutes les implications légales et administratives avant de procéder à une division parcellaire.

📌 Division parcellaire : Quelles sont les notions importantes ?

Les notions importantes de la division parcellaire

La division parcellaire est placée sous la surveillance d’un lotisseur qui orchestre la subdivision d’une propriété foncière en plusieurs lots distincts. Ce processus est strictement régulé par le cadastre, qui enregistre avec précision les limites et les caractéristiques de chaque parcelle. Dans la même logique, les règles de zonage restreignent l’utilisation permise du sol en fonction des normes urbanistiques et environnementales en vigueur.

💡 Bon à savoir : La coordination entre le lotisseur, le cadastre et les règles de zonage est essentielle pour assurer la conformité et la planification harmonieuse de cette opération foncière.

Qu’est-ce qu’un lotisseur ?

Un lotisseur est une personne ou une entreprise qui achète des terrains, les divise en lots et les prépare pour les développer. Le lotisseur est responsable de la planification et de la conception du lotissement, ce qui peut inclure la création d’infrastructures, la mise en place de rues, d’égouts, d’éclairages publics, etc.

Les lotisseurs jouent un rôle clé dans la division parcellaire étant donné qu’ils ont la capacité de transformer une grande parcelle en plusieurs lots prêts à être vendus ou développés.

Qu’est-ce qu’un cadastre ?

Le cadastre est un système d’enregistrement public qui documente et cartographie une propriété foncière. Il fournit des informations détaillées sur la taille, la forme et l’emplacement des parcelles de terrain au sein d’une région donnée.

Le cadastre est crucial pour établir des références précises sur les limites des propriétés existantes et les nouveaux lots créés. Il aide également à maintenir un enregistrement officiel de la propriété foncière, ce qui est important pour la sécurité juridique des transactions immobilières.

Qu’est-ce qu’un zonage ?

Le zonage se réfère à la classification réglementaire des zones géographiques par les autorités locales, définissant l’utilisation permise des terres dans chaque zone. Cette classification joue un rôle crucial lorsqu’il s’agit de subdiviser une parcelle de terrain. Les différentes zones peuvent être désignées pour des usages résidentiels, commerciaux, industriels, agricoles ou à d’autres fins spécifiques.

Dans le cadre d’une division parcellaire, les règles de zonage déterminent des aspects tels que la taille minimale des lots, les dimensions des structures, les limites d’occupation du sol et d’autres paramètres liés à l’aménagement du terrain. Par exemple, une zone résidentielle peut exiger des lots d’une taille minimale, tandis qu’une zone commerciale pourrait avoir des restrictions spécifiques sur les types d’activités permises.

Les divisions parcellaires doivent respecter les règles de zonage bien que des ajustements soient parfois nécessaires en fonction de la zone dans laquelle se situe le terrain.

📚 Les différents types de divisions parcellaires

Les deux types de divisions parcellaires

Les divisions parcellaires peuvent être classées en différentes catégories en fonction de certains critères. La principale distinction est effectuée en fonction de la présence ou de l’absence d’un projet de construction sur ladite parcelle.

Division parcellaire avec projet de construction

Une division parcellaire avec projet de construction implique la séparation d’une parcelle de terrain en plusieurs lots avec l’intention explicite de construire des bâtiments, structures ou infrastructures sur les lots nouvellement créés.

Cette division parcellaire vise à permettre le développement immobilier sur ces lots. Les propriétaires peuvent subdiviser leur terrain dans le but de construire des maisons, des immeubles résidentiels, des complexes commerciaux ou d’autres types de structures.

Les démarches à effectuer pour votre division parcellaire peuvent inclure l’obtention de permis de construire, la planification des infrastructures nécessaires, la conformité aux règlements de zonage et d’autres exigences réglementaires. Pensez à vous renseigner auprès des services municipaux de votre commune pour de plus amples informations.

Division parcellaire sans intention de construire

Une division parcellaire sans projet de construction se produit lorsque la subdivision d’une parcelle de terrain a lieu sans qu’il y ait immédiatement de plan pour construire sur les lots nouvellement créés.

Les raisons de ce type de division parcellaire peuvent être diverses, allant de la spéculation foncière à la préparation pour une future utilisation ou vente des lots. Les propriétaires peuvent diviser le terrain en prévision de développements ultérieurs, par exemple.

Même sans un projet immédiat de construction, cette division parcellaire peut nécessiter des approbations réglementaires et des permis. Les lots créés sont généralement soumis aux règlements de zonage locaux.

🚧 Comment faire une division parcellaire en 7 étapes ?

Les étapes d'une division parcellaire

Chaque étape de la division parcellaire exige une attention particulière aux détails et une collaboration étroite avec des professionnels tels que des géomètres et notaires. Les procédures exactes peuvent varier en fonction des lois locales et des règlements de la commune.

Il est fortement recommandé de consulter les autorités locales et des experts immobiliers pour garantir une démarche correcte et conforme à la législation en vigueur.

Prise de rendez-vous auprès du service d’urbanisme de votre commune

Pour faire une division parcellaire, la première étape consiste à prendre rendez-vous auprès du service d’urbanisme de votre commune pour discuter de votre projet et ainsi étudier sa faisabilité. Vous pourrez ainsi vérifier que la division parcellaire de votre terrain est possible.

Vous pourrez ainsi obtenir de plus amples informations sur les procédures à suivre et les règlements administratifs locaux à respecter, notamment le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune. De même, vous pourrez recueillir des informations sur les règles de zonage, les exigences de lotissement et les procédures spécifiques de votre commune.

Outre les directives du code de l’urbanisme de votre commune, il se peut que votre projet de division parcellaire doive également respecter d’autres réglementations importantes : ⬇️

  • 🏚 Le Plan de Prévention des Risques Naturels, applicable si votre commune est située dans une zone concernée par ces risques.
  • 👨‍💻 L’avis de l’Architecte des Bâtiments de France, nécessaire lorsque votre terrain est à proximité d’un monument historique ou se trouve dans un secteur sauvegardé ou classé.

L’administration peut s’opposer à votre projet de division parcellaire dans certains cas. Par exemple, pour des raisons de sécurité ou de salubrité publique ou encore afin de protéger un site paysager ou une zone naturelle existante. Dans la même logique, les services municipaux peuvent vous refuser la division parcellaire si celle-ci est envisagée sur un terrain non constructible.

Des contraintes topographiques peuvent également remettre en cause la faisabilité et la réalisation de votre projet de division parcellaire : ⬇️

  • 📐 Terrain en angle ou en pente : Ces caractéristiques géographiques spécifiques peuvent rendre la division parcellaire plus difficile, nécessitant des considérations suppélmentaires pour l’aménagement et l’accès.
  • 🏘 Impact de l’implation du bâti existant : La position des structures existantes sur le terrain influence directement les contours des futurs lots, pouvant compliquer le découpage et la répartition des espaces.
  • 🛣 Accès pour les lots arrières : Lorsque la division parcellaire crée un lot avant et un lot arrière, il est essentiel que le lot arrière conserve un accès adéquat à la rue. Cela peut être direct ou par le biais d’une servitude de passage, une nécessité non seulement pour la fonctionnalité mais aussi pour se conformer aux réglementations de sécurité incendie.

Pensez donc à préparer votre projet de division parcellaire en amont et à contacter le service d’urbanisme de votre commune dans les plus brefs délais !

Consultation d’un géomètre pour effectuer un bornage

La seconde étape consiste à consulter un géomètre-expert. Son rôle sera d’évaluer la faisabilité technique de la division parcellaire. Son intervention est indispensable dans le cadre d’une division foncière.

Le géomètre établira un plan de bornage et un relevé topographique de la parcelle existante. En tenant compte des contraintes du terrain, du PLU et des besoins spécifiques à votre projet, il déterminera les limites des nouveaux lots. Il pourra ainsi vérifier que votre titre de propriété et les plans du cadastre sont corrects et bien à jour.

Il est le seul expert à être autorisé à modifier les limites d’une unité foncière existante. Par ailleurs, il est généralement chargé de déposer les demandes d’autorisation d’urbanisme dans le cadre d’une division parcellaire.

💡 Bon à savoir : Les géomètres font partie d’une profession réglementée qui regroupe des juristes et des ingénieurs. Ils sont les seuls aptes à intervenir pour effectuer des relevés topographiques et fixer les contours d’une parcelle de terrain à bâtir dans le cadre d’une division parcellaire.

Obtenir l’autorisation d’urbanisme pour réaliser la division foncière

La troisième étape pour faire une division parcellaire consiste à obtenir une autorisation d’urbanisme en fournissant l’ensemble des documents d’urbanismes. Cette étape est essentielle car elle permet d’obtenir l’approbation officielle des autorités locales, la division foncière étant très encadrée par la loi. Durant cette étape, l’administration va s’assurer que votre projet de division parcellaire n’est pas contraire à la réglementation en vigueur.

Votre projet doit se conformer aux normes d’urbanisme énoncées dans le Plan d’Occupation du Sol (POS) ou le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune, détaillant des critères comme les gabarits maximaux et l’implantation relative aux voies et aux limites séparatives, informations généralement précisées dans le certificat d’urbanisme. En l’absence de telles règles locales, les directives du Règlement National d’Urbanisme prennent le relais. Pour des aspects non couverts par ces documents, tels que les vues, clôtures ou plantations en limite de propriété, les dispositions du code civil s’appliquent.

Vous devrez remplir la demande de permis de division après avoir réuni l’ensemble des documents nécessaires. Ces informations regroupent les détails du projet, les plans du géomètre et tout document demandé par votre commune. La demande doit être déposée au service d’urbanisme de la commune. Vous devrez vous acquitter des frais de traitement de la demande.

Il importe de préciser qu’une division parcellaire peut être soumise à plusieurs types d’autorisations d’urbanisme : le permis d’aménager et la déclaration préalable de division. Il arrive également que celle-ci soit directement intégrée à un permis de construire valant division.

💡 Bon à savoir : Un permis de construire sera nécessaire pour tout projet dépassent une surface plancher ou une emprise au sol de 20m². Si vous décidez de diviser votre terrain après avoir obtenu un permis de construire, vous devrez soumettre un projet de division à la mairie, soit via une déclaration préalable soit un permis d’aménager en fonction des spécificités de votre projet.

Le permis d’aménager

  • Autorisation d’urbanisme pour aménager un ou plusieurs lots dont les espaces, les voies ou les équipements sont communs.
  • Formulaire Cerfa n°13409*121 à remplir pour votre demande de permis d’aménager pour diviser. En complément du plan de bornage, vous devrez fournir un plan de situation, des photographies du terrain et une notice qui décrit l’opération envisagée.
  • Délai d’instruction de 3 mois minimum. Le délai peut être prolongé jusqu’à 4 mois si le terrain se situe dans une zone protégée. À la fin de ce délai, une délibération devra être rendue.

💡 Bon à savoir : si votre projet de division parcellaire concerne un terrain dont la superficie est supérieure à 2 500 m², vous devez obligatoirement recourir à un architecte.

La déclaration préalable de division

  • Autorisation d’urbanisme pour diviser un terrain en un ou plusieurs lots indépendants les uns des autres, dont au moins un sera à bâtir.
  • Très utilisée par les particuliers qui désirent diviser leur terrain pour en vendre une partie.
  • Formulaire Cerfa n°13702*102 à remplir pour obtenir votre déclaration préalable de division. Vous devrez fournir le plan de bornage, mais également des plans et documents selon les contraintes imposées par votre commune.
  • Délai d’instruction d’au moins 1 mois.

💡 Bon à savoir : La déclaration préalable de division peut influencer les règles d’urbanisme et les droits sur les nouvelles parcelles, affectant les futures constructions et l’utilisation du terrain. Une consultation experte est essentielle pour anticiper les impacts et les obligations possibles après division.

Le permis de construire valant division

  • Il concerne les terrains dont le lotissement devra être effectif au jour de l’achèvement des travaux. Il suppose que plusieurs constructions soient envisagées pour pouvoir être utilisé.
  • Une seule et unique autorisation d’urbanisme sera utilisée pour diviser le terrain en parcelles et pour y construire.
  • Formulaire Cerfa n°13409*121 à remplir pour votre demande de permis de construire valant division, tout comme pour le permis d’aménager pour diviser. En complément du plan de bornage, vous devrez fournir des photographies du terrain, une notice explicative et un plan de situation.
  • Délai d’instruction de 3 mois minimum. Le délai peut être prolongé jusqu’à 4 mois si le terrain se situe au sein d’une zone protégée.

💡 Bon à savoir : Le permis de construire et la déclaration préalable de travaux sont deux types d’autorisations d’urbanisme qui entraînent des conséquences bien distinctes.

Étude de la demande et modifications éventuelles

Étapes d'une division parcellaire

Une fois que vous avez déposé la demande de permis de division, l’étape suivante est cruciale : attendre l’examen de votre demande par les autorités compétentes. Cette étape est essentielle pour obtenir l’approbation officielle du permis de division. La durée de cette phase varie en fonction de la charge de travail des services municipaux et des délais légaux en vigueur.

Lors de cette étude, les autorités compétentes analysent minutieusement tous les détails de votre projet de division parcellaire. Elles s’assurent que votre demande est conforme aux règles locales d’urbanisme, de zonage et de lotissement. Si des ajustements sont nécessaires ou si des modifications sont demandées par la commune, vous serez informé de manière formelle, dans les plus brefs délais.

En cas de demandes de modifications, il est impératif d’apporter les ajustements nécessaires à votre demande de division parcellaire. Des correctifs qui peuvent inclure des modifications mineures dans les plans, des clarifications sur certains aspects du projet ou des réponses à des préoccupations spécifiques de la commune. La communication transparente et la collaboration avec les autorités locales sont cruciales à cette étape pour garantir une compréhension mutuelle et favoriser une approbation en temps opportun.

Une fois que votre demande a été modifiée conformément aux exigences des autorités locales, elle est soumise à une nouvelle évaluation. Lorsque tout est en ordre et que votre projet est en pleine conformité avec les règles en vigueur, l’approbation officielle du permis de division est délivrée. Cette approbation déverrouille la prochaine phase du processus, vous permettant de progresser vers la réalisation concrète de la division parcellaire de votre terrain.

Prise en compte des droits de passage et des servitudes

Une fois que votre projet de division parcellaire a été approuvé, il convient de prendre en compte les droits de passage et les éventuelles servitudes, si cela est nécessaire. Cette étape implique une collaboration étroite avec le géomètre-expert qui a été engagé pour l’ensemble du processus de division parcellaire.

En tant que professionnel compétent, le géomètre-expert joue un rôle central dans l’intégration des droits de passage et des servitudes dans le plan de division. Il s’appuiera sur ses compétences techniques pour matérialiser ces droits de manière claire et conforme aux réglementations.

Avant d’intégrer ces éléments dans le plan de division, vous devez préalablement obtenir les accords nécessaires des propriétaires concernés. Cela implique une communication proactive avec les parties intéressées, entraînant les détails des droits de passage et des servitudes proposées.

Obtenir ces accords en amont est essentiel pour éviter des retards potentiels et assurer une collaboration harmonieuse entre toutes les parties impliquées.

Avec les accords en main, le géomètre-expert procédera à l’intégration des droits de passage et des servitudes dans le plan de division. Cette étape nécessite une technique de précision pour garantir que ces éléments soient correctement représentés et conformes aux exigences légales et réglementaires.

La gestion efficace des droits de passage et des servitudes est essentielle pour éviter tout litige ultérieur et assurer une utilisation harmonieuse des parcelles créées. Une communication transparente avec les parties concernées et une collaboration étroite avec le géomètre-expert sont les clés du succès à cette étape du processus de division parcellaire.

💡 Bon à savoir : Les droits de passage sont des autorisations légales qui permettent à une personne d’accéder à une propriété en traversant le terrain d’un tiers, assurant ainsi une circulation ou un passage défini. Les servitudes, quant à elles, sont des restrictions ou obligations imposées à un propriétaire foncier, souvent pour garantir l’accès ou l’utilisation spécifique d’une partie de sa propriété par autrui.

Mise en vente des nouveaux lots sur le marché immobilier

Après ces étapes, les nouveaux lots créés suite à votre division parcellaire pourront être mis en vente sur le marché immobilier. Vous pourrez alors négocier les conditions de vente avec les acquéreurs potentiels et conclure les transactions de vente des nouveaux lots.

Après avoir franchi avec succès les étapes précédentes, vous êtes prêt à commercialiser vos nouveaux lots. Cette phase cruciale de la division parcellaire nécessite une approche stratégique pour assurer le succès des transactions.

Lancez une campagne de mise en vente en annonçant les nouveaux lots sur le marché immobilier. Utilisez divers canaux de communication, tels que des annonces en ligne, des agences immobilières locales ou des panneaux d’affichage physiques, pour maximiser la visibilité de votre offre.

À mesure que les acheteurs potentiels manifesteront leur intérêt, préparez-vous à négocier les conditions de vente. Cela inclut le prix de vente, les modalités de paiement et d’autres détails contractuels. Soyez prêt à répondre aux questions des acheteurs et à fournir des informations complètes sur les caractéristiques des lots.

La réussite de cette étape repose sur une planification minutieuse, une compréhension approfondie du marché immobilier local et une gestion efficace des négociations. En mettant en œuvre ces éléments, vous maximisez les chances de conclure des transactions fructueuses et de réaliser pleinement les avantages de la division parcellaire.

Intervention notariale pour officialiser les actes de vente

Cette phase cruciale de la division parcellaire implique l’intervention d’un notaire, un professionnel juridique spécialisé, pour finaliser les transactions immobilières et garantir leur conformité juridique.

Le notaire, en tant que rédacteur d’actes authentiques, élabore les contrats de vente pour chaque transaction immobilière. Ces documents détaillent les termes et conditions convenus entre les vendeurs et les acquéreurs, y compris le prix de vente, les conditions de paiement et autres clauses juridiques importantes. La précision et la clarté dans la rédaction de ces actes sont essentielles pour éviter tout litige futur.

Le notaire est responsable du transfert officiel des titres de propriété des vendeurs aux nouveaux propriétaires. Ce processus garantit que la propriété légale de chaque lot est correctement attribuée aux acquéreurs, marquant ainsi la conclusion réussie de la transaction. Le notaire s’assure que toutes les formalités requises sont remplies, conformément aux lois et règlements en vigueur.

Avant l’authentification des actes de vente, le notaire effectue une vérification approfondie de tous les documents juridiques associés à la division parcellaire. Cela inclut les autorisations d’urbanisme, les plans de division, les certificats d’urbanisme et tout autre document pertinent. Cette vérification garantit que la transaction respecte toutes les réglementations locales et nationales.

L’étape finale consiste à authentifier les actes de vente. Le notaire rassemble toutes les parties concernées pour la signature officielle des documents. Cette authentification confère aux actes une force probante légale et les rend opposables aux tiers. Une fois les actes authentifiés, le notaire procède à l’enregistrement des nouveaux titres de propriété auprès du bureau des registres fonciers.

L’intervention du notaire dans cette étape est fondamentale pour assurer la sécurité juridique de la transaction immobilière. Son rôle de rédacteur d’actes, de conseiller juridique et de garant du respect des réglementations contribue à finaliser la division parcellaire de manière conforme et en toute légalité.

🧐 Qui peut faire une division parcellaire ?

La réalisation d’une division parcellaire est généralement ouverte à toute personne détenant un terrain, qu’il s’agisse d’un particulier, d’une entreprise ou d’une entité juridique.

En pratique, les propriétaires fonciers qui possèdent un terrain vaste, sous-exploité ou présentant des caractéristiques favorables à la division parcellaire, sont souvent les acteurs principaux de cette procédure. Les motifs peuvent être variés, allant de l’aménagement du territoire à la maximisation de la valeur immobilière d’une propriété.

Les particuliers cherchant à optimiser l’utilisation de leur terrain ou à répondre à des besoins spécifiques, tels que le partage d’une propriété lors d’une succession, sont également des candidats fréquents.

❌ Qui peut s’opposer à un projet de division parcellaire ?

Plusieurs partis peuvent s’opposer à un projet de division parcellaire : ⬇️

  • Autorités locales : les services d’urbanisme de la commune ou les autorités locales ont le pouvoir de s’opposer à un projet de division parcellaire s’il ne respecte pas les règles d’urbanisme en vigueur, le PLU ou d’autres réglementations locales.
  • Voisinage : les propriétaires fonciers voisins peuvent exprimer leur opposition à votre projet de division parcellaire s’ils estiment que la division parcellaire pourrait affecter négativement leur propriété, par exemple en dépréciant la qualité de vie, en impactant l’environnement ou en créant des problèmes d’accès. Il dispose alors d’un délai de 2 mois pour contester la division parcellaire. Ce délai court à compter du jour d’affichage de l’autorisation d’urbanisme sur votre terrain.
  • Organismes de protection de l’environnement : si le terrain concerné par la division parcellaire est situé dans une zone protégée sur le plan environnemental, des organismes de protection de l’environnement pourraient s’opposer au projet. Ils argueront du fait que le projet de division impactera négativement des espaces naturels, des habitats spécifiques ou des zones écologiquement sensibles.

Il est important de noter que le processus de division parcellaire est réglementé et que tout projet doit être réalisé en conformité avec les lois et règlements en vigueur.

🔎 Division parcellaire : Pourquoi est-ce si populaire en ce moment ?

Popularité de la division parcellaireLa popularité croissante des divisions immobilières foncières peut s’expliquer par plusieurs facteurs, alimentant divers intérêts et besoins dans le secteur.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi Alur en 2014, la création de nouveaux lotissements est devenue plus accessible. Contrairement aux réglementations antérieures, aucune superficie minimale n’est exigée pour les lots détachés, facilitant ainsi la division parcellaire. Cette loi vise à lutter contre l’étalement urbain en favorisant la densification urbaine.

La densification urbaine résultant des divisions parcellaires peut générer des rentrées financières considérables pour les communes. L’augmentation du nombre d’unités immobilières contribue à renforcer la base fiscale locale, offrant des avantages financiers particuliers et permettant aux municipalités de répondre aux besoins croissants de leur population.

Les municipalités peuvent encourager la division parcellaire dans le cadre de leurs plans d’aménagement du territoire pour favoriser le développement urbain, résoudre des problèmes de densité, ou répondre à des besoins spécifiques de la communauté.

Dans les zones où la valeur du foncier est élevée, la division parcellaire peut permettre aux propriétaires fonciers de maximiser la valeur de leur investissement en créant plusieurs lots. Les marchands de biens, qui achètent des propriétés pour les revendre après les avoir aménagées, peuvent trouver dans la division parcellaire une stratégie pour optimiser la valeur de leurs acquisitions. La création de nouveaux lots peut augmenter la rentabilité de leurs opérations immobilières.

Enfin, la division parcellaire peut être attrayante pour les investisseurs cherchant à créer des propriétés à des fins locatives (investissement locatif). En subdivisant un terrain, on peut maximiser le rendement locatif en créant plusieurs unités immobilières, répondant ainsi à la demande croissante de logements locatifs. L’utilisation de la loi Pinel pour maximiser son rendement locatif est également envisageable.

🏡 Est-ce une bonne idée d’envisager une division parcellaire sur son terrain ?

Envisager une division parcellaire peut offrir des avantages tels que la maximisation de la valeur foncière ou encore la création de nouvelles opportunités d’utilisation. Pour autant, cela peut également entraîner des complications administratives, des contraintes réglementaires et des oppositions potentielles.

Diviser son terrain : Quels sont les avantages ?

En tant que propriétaire, diviser son terrain en parcelles et en lots apporte de nombreux avantages : ⬇️

  • Vendre sans déménager : La division parcellaire permet au propriétaire de vendre une partie de son terrain tout en conservant sa résidence principale. Cela offre une solution pour tirer profit du potentiel immobilier du terrain sans avoir à quitter son domicile !
  • Prix ​​au m² plus élevé : Les petites parcelles résultant de la division parcellaire peuvent avoir un prix au mètre carré plus élevé que celui d’une grande parcelle. Un avantage indéniable qui peut conduire à une meilleure valorisation globale du terrain.
  • Valorisation d’un terrain non utilisé : Si une partie du terrain n’est pas utilisée, la division parcellaire permet de valoriser ces espaces inexploités en les transformant en parcelles à vendre ou à louer.
  • De nombreux acquéreurs potentiels ! Des voisins peuvent être intéressés à posséder des parcelles supplémentaires, suite à la division parcellaire, pour étendre leur propriété existante. De même, des promoteurs immobiliers ou des constructeurs pourront être attirés par des terrains divisés, surtout s’ils sont bien situés. Cela peut ouvrir la voie à des partenariats ou à la vente de lots à des professionnels du secteur.
  • Plus-value de cession : La vente de votre parcelle principale et des nouvelles parcelles offre la possibilité de réaliser une plus-value par rapport à la vente du terrain initial, notamment si les biens sont attractifs pour différents profils d’acheteurs.

Plus value et aspects fiscaux d'une division parcellaire

Quels sont les inconvénients de la division parcellaire ?

Avant de se lancer, il faut bien avoir à l’esprit qu’une division parcellaire n’est pas exempte d’inconvénients : ⬇️

  • Problèmes de densification : La division parcellaire peut conduire à une augmentation de la densité de construction, celle-ci se rapprochant des voisins. Cela peut entraîner une perte d’intimité, des problèmes de bruit et des tensions relationnelles, en particulier si les nouveaux bâtiments sont proches les uns des autres.
  • Problèmes avec voisins existants : Les voisins existants peuvent être mécontents de la division percellaire, surtout si celle-ci entraîne des changements dans l’environnement immédiat, tels que des modifications de la vue, une réduction de l’ensoleillement ou des impacts sur l’esthétique du quartier. Cela peut conduire à des litiges et des conflits. Vous pouvez chercher avec vos voisins des solutions concernant le projet de division parcellaire comme les servitudes, les limites séparatives, le stationnement. Cela vous permettre un optimisation et un gain d’espace en plus de la bonne entente avec votre voisinage.
  • Occupation et bétonisation des sols : La division parcellaire peut entraîner une plus grande occupation des sols, avec une augmentation de la surface imperméable due à la construction de nouvelles structures. Cela peut avoir des conséquences négatives sur l’environnement en particulier les espaces verts, en impactant la biodiversité locale et en contribuant à des problèmes d’infiltration des eaux pluviales.
  • Anticipation du bilan financier : Lorsqu’on envisage une division parcellaire, il est essentiel d’anticiper un bilan financier en incluant les frais de rémunération des professionnels tels que géomètres, notaires et architectes, ainsi que la taxe sur la plus-value. Il est important de noter que les coûts des travaux préalables peuvent être déductibles, mais il faut aussi considérer les frais additionnels tels que les contributions d’urbanisme et les raccordements aux services. Une évaluation précise de ces coûts permettra de mieux anticiper l’impact financier global de la division.
  • Travaux éventuels en plus sur son terrain : Il est essentiel de vérifier que les réseaux existants (téléphone, eau, électricité, assainissement) ne passent pas sous la parcelle à diviser. Si c’est le cas, il faudra soit déplacer ces réseaux, ce qui implique des coûts et l’intervention de professionnels, soit établir une servitude sur la parcelle, ajoutant des complications juridiques. Ces vérifications et travaux potentiels représentent un aspect crucial à anticiper pour éviter des dépenses imprévues et des retards dans le projet de division parcellaire.

💡 Bon à savoir : Les servitudes, droits légaux sur une parcelle au profit d’une autre, sont essentielles à considérer lors d’une division parcellaire. Elles peuvent concerner le passage de réseaux ou l’accès à un chemin et influencer la valeur et l’usage du terrain. Il est crucial de les identifier précisément pour éviter des coûts imprévus ou des litiges. Consulter un notaire pour une évaluation légale et financière approfondie est recommandé pour s’assurer que tous les aspects des servitudes sont clairement compris et gérés.

🔍 Quelles perspectives offre la division d’un terrain ?

La division parcellaire offre diverses perspectives positives, bien que ces opportunités doivent être analysées à la lumière des risques potentiels associés à ce processus.

C’est indéniable, la division parcellaire peut permettre d’envisager de nouvelles rentrées d’argent. La vente des parcelles créées génère des revenus supplémentaires, permettant alors de tirer pleinement profit de la valeur du terrain.

Il est également possible d’aller encore plus loin en installant des studios Greenkub sur ces parcelles. En aménagement de tels espaces à mettre en location, vous diversifiez vos sources de revenus.

On retiendra également que la division foncière offre la possibilité de construire une maison supplémentaire sur le terrain, que ce soit pour héberger des parents âgés, des enfants ou d’autres membres de la famille.

Pour autant, ces perspectives de développement doivent être analysées face à certains risques. Tout d’abord, la municipalité peut valablement refuser le projet de division parcellaire, en particulier s’il ne respecte pas les règles d’urbanisme locales. La division est susceptible de provoquer des tensions avec les voisins existants en raison de changements dans le paysage ou de la densité de construction. Enfin, si la division entraîne des changements négatifs dans l’environnement immédiat, cela peut influencer négativement la valeur de la maison principale.

Il est crucial de mener une analyse approfondie des avantages et des risques de la division parcellaire, de consulter des professionnels tels que des notaires, des urbanistes et des experts immobiliers avant de se lancer. De même, collaborer étroitement avec les autorités locales permet de maximiser les opportunités tout en atténuant les risques potentiels que cette opération présente.

Perspectives offertes par la division de terrain Risques potentiels associés
Nouvelles rentrées financières par la vente de parcelles Refus municipal possible en cas de non-conformité aux règles d’urbanisme locales
Installation de studios Greenkub pour diversifier les sources de revenus Possibles tensions avec les voisins existants liées aux changements paysagers ou à la densité de construction
Possibilité de construire une maison supplémentaire pour accueillir la famille Risque de changements négatifs dans l’environnement immédiat pouvant impacter la valeur de la maison principale

🚧 Construire suite à une division parcellaire

La collaboration avec un architecte

Lors de la construction sur une parcelle issue d’une division parcellaire, l’expertise d’un architecte est souvent indispensable. En 2023, le tarif horaire moyen d’un architecte se situe entre 70 et 150 €, mais cela peut varier en fonction de la nature du projet et de la localisation​​. Pour des projets coûtant entre 150 000 € et 250 000 €, les honoraires peuvent représenter 10 à 11 % du coût total, tandis que pour des travaux supérieurs à 250 000 €, ils se situent entre 8 et 9 %​​. Un architecte vous aide non seulement à personnaliser votre projet mais aussi à naviguer les complexités réglementaires et budgétaires. Il est essentiel pour toute construction supérieure à 170m2 et peut offrir des scénarios variés pour optimiser l’utilisation de votre parcelle.

La consultation du CAUE 78 et des PNR

Pour une intégration harmonieuse de votre division parcellaire dans le paysage local, il est conseillé de consulter le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement des Yvelines (CAUE 78). Le CAUE offrent généralement des consultations gratuites ou à un coût très faible pour les particuliers, souvent couvrant jusqu’à 90-100% des frais de consultation pour les résidents locaux, rendant ce service très accessible. Ces experts offrent des conseils précieux sur l’insertion paysagère de votre construction, assurant ainsi que le projet respecte l’esthétique et le patrimoine de la région.

Si votre terrain se trouve dans le Parc Naturel Régional (PNR) de la Haute Vallée de Chevreuse ou du Vexin français, leur consultation est également bénéfique, car ces organismes peuvent fournir des directives spécifiques et des recommandations pour votre projet de division parcellaire dans ces zones protégées. Dans les zones couvertes par les Parcs Naturels Régionaux, jusqu’à 80% des projets de construction ou de rénovation peuvent nécessiter des consultations spécifiques ou des approbations pour assurer l’intégration paysagère et la conformité environnementale.

💡 Bon à savoir : Des études indiquent que l’intégration paysagère et l’attention aux détails esthétiques, souvent guidées par les CAUE et les PNR, peuvent augmenter la valeur de la propriété de 5 à 15%, en fonction de la qualité et de l’attrait du design.

La mobilisation des professionnels de l’immobilier

Outre les architectes, d’autres professionnels de l’immobilier et de la construction jouent un rôle crucial dans le montage de votre projet. Des constructeurs aux ingénieurs, chacun apporte son expertise pour assurer la faisabilité, la qualité et la conformité de votre construction. Leur connaissance du marché local, des matériaux, des techniques de construction et des réglementations peut grandement contribuer à la réussite de votre projet de division parcellaire.

L’engagement de professionnels de l’immobilier et de la construction peut significativement réduire les coûts de construction, jusqu’à 20%, et accélérer les délais de réalisation de 15% à 30%. Les agences immobilières, bien que facturant entre 3% et 7% du prix de vente, peuvent augmenter la valeur de votre propriété de 5% à 15% grâce à leur expertise. De plus, l’expertise en construction durable peut réduire vos coûts énergétiques futurs de 20% à 40%. Ces économies potentielles soulignent l’importance de sélectionner des professionnels qualifiés pour optimiser l’efficacité et la rentabilité de votre division parcellaire.

🌳 Impact environnemental de la division parcellaire

La division parcellaire a un impact environnemental considérable qu’il est important de comprendre et de gérer. Lorsque des terrains sont subdivisés pour créer de nouveaux lots, cela peut entraîner une augmentation de la densité de population et de bâtiments, ce qui affecte les écosystèmes locaux. Les conséquences incluent potentiellement une réduction des espaces verts, une augmentation de la pollution et des pressions sur les ressources en eau locales.

Il est crucial de réaliser une évaluation environnementale préalable pour identifier les habitats naturels, les espèces protégées ou les zones à risque qui pourraient être affectés. Les mesures d’atténuation peuvent inclure la création d’espaces verts, l’installation de systèmes de gestion des eaux pluviales et l’utilisation de matériaux de construction durables pour minimiser l’empreinte carbone. La réglementation, comme les Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN), doit être respectée pour assurer la durabilité et la résilience des nouveaux développements.

🔬 Outils technologiques et innovations pour la division parcellaire

L’avancée technologique a introduit plusieurs outils et innovations qui facilitent la division parcellaire. Les logiciels de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) permettent une planification précise et détaillée des parcelles, offrant des visualisations 3D pour mieux comprendre l’aménagement spatial. Les systèmes GIS (Système d’Information Géographique) aident à analyser et à visualiser les données géographiques pour une meilleure prise de décision en termes d’implantation et de gestion des terres.

Les drones sont de plus en plus utilisés pour le relevé topographique, offrant une cartographie précise et rapide du terrain à diviser. Cela permet d’identifier les caractéristiques naturelles et les obstacles potentiels plus efficacement. En outre, les plateformes en ligne et les applications mobiles facilitent la communication entre les diverses parties prenantes, de l’architecte au propriétaire, en passant par les autorités réglementaires, assurant une coordination et un suivi efficaces tout au long du processus de division.

Ces outils technologiques ne se contentent pas de simplifier la division parcellaire ; ils permettent également d’adopter une approche plus durable et informée, contribuant à des développements mieux intégrés et respectueux de l’environnement.

🖍 Finalement, que retenir de la division parcellaire ?

La division parcellaire offre des opportunités considérables, notamment la possibilité de tirer un profit financier de la vente de parcelles et la diversification des sources de revenus par la localisation d’espaces aménagés ne nécessitant pas nécessairement de permis de construire. Elle est donc grandement rentable pour tout propriétaire.

La densification résultante peut néanmoins entraîner des conflits de voisinage et notamment des préoccupations écologiques liées à l’occupation des sols.

Ainsi, la réussite d’un projet de division parcellaire repose sur une planification minutieuse, une consultation étroite avec des professionnels de l’immobilier et des autorités locales, ainsi qu’une évaluation prudente des avantages financiers par rapport aux risques inhérents à cette démarche. Avant de vous lancer, examinez les travaux potentiels sur votre terrain. Assurez-vous que les réseaux desservant la maison existante ne traversent pas la parcelle à diviser (téléphone, eau, électricité, etc.). Si c’est le cas, envisagez de faire déplacer ces réseaux par des professionnels ou de créer une servitude sur la parcelle vendue.

Enfin, nous vous conseillons vivement d’anticiper le bilan financier de votre division parcellaire de manière proactive. Considérez les coûts associés tels que les honoraires des professionnels engagés (géomètre, notaire, architecte) et la taxe sur la plus-value. Les dépenses liées aux travaux effectués avant la division peuvent être déduites du prix de vente, donc veillez à les prendre en compte dans vos calculs.

Avantages Inconvénients
Vendre une division parcellaire
  • Valorisation financière
  • Optimisation de l’utilisation du terrain
  • Densification et problèmes de voisinage
  • Impact possible sur la valeur de la résidence principale
  • Contraintes réglementaires et locales
Acheter une division parcellaire
  • Acquisition de parcelles individuelles adaptées aux besoins de l’acheteur
  • Opportunité d’investissement immobilier
  • Restrictions et servitudes privées à vérifier soigneusement
  • Faire preuve de cohérence entre l’achat d’une parcelle individuelle et ses projets personnels

❓Foire aux questions autour de la division parcellaire

Quel est le prix d’une division parcellaire ?

Pour réaliser une division parcellaire en vue de créer une parcelle, prévoyez un coût d’environ 2 500 € hors taxes. Les honoraires du géomètre-expert englobent la déclaration préalable, le bornage du terrain, l’envoi des documents au service du cadastre et la demande du certificat d’urbanisme à la mairie. Si la division concerne la création de plusieurs lots, le coût s’élève à environ 3 500 € hors taxes. Ces tarifs ne couvrent pas les éventuels travaux, tels que la viabilisation du terrain, l’assainissement, le raccordement aux réseaux ou la création de voiries.

Comment se passe une division parcellaire ?

La division parcellaire débute par l’intervention d’un géomètre qui élabore et soumet au propriétaire un plan révisé du terrain, maintenant segmenté en plusieurs lots. Suite à cela, le cadastre attribue de nouveaux numéros de parcelles à chacun des segments divisés. Ces informations actualisées sont ensuite communiquées à un notaire, qui s’occupe des aspects légaux et prépare la documentation nécessaire pour la vente des lots nouvellement créés.

Quel délai d’attente pour faire une division foncière ?

En règle générale, vous devrez prévoir une période de trois mois en moyenne pour la préparation et la mise en œuvre d’une division parcellaire.

Est-ce que la division parcellaire inclut des travaux supplémentaires ?

Oui, la division parcellaire inclut des travaux supplémentaires comme les raccordements aux réseaux (eau, électricité) ou la création de voies d’accès sont nécessaires. Ces coûts ne sont généralement pas inclus dans les honoraires du géomètre-expert.

Quelles autorisations sont nécessaires pour réaliser une division parcellaire ?

Des autorisations municipales telles que la déclaration préalable ou le permis de lotir sont généralement requis pour votre division parcellaire. Un certificat d’urbanisme peut également être nécessaire.

Qu’est-ce qu’un certificat d’urbanisme opérationnel ?

Le certificat d’urbanisme a pour objectif d’informer les propriétaires ou les futurs propriétaires sur les droits applicables à une parcelle. Un certificat d’urbanisme opérationnel confirme que le terrain est apte à accueillir le projet envisagé.

Bien que le certificat d’urbanisme opérationnel ne soit pas obligatoire, il est vivement recommandé d’en faire la demande auprès du service d’urbanisme de la mairie. Ce service dispose de deux mois à compter du dépôt de la demande pour examiner le certificat. Il offre ainsi au futur acquéreur des informations cruciales sur la viabilité potentielle du terrain.

Faire une division parcellaire sans l’aide d’un géomètre-expert ?

En général, la division parcellaire requiert des connaissances techniques et administratives spécifiques. Engager un géomètre-expert est fortement recommandé pour garantir la conformité aux réglementations et faciliter le processus.

Quels sont les avantages d’une division parcellaire ?

La division parcellaire permet de créer de nouveaux lots pour la construction, la vente ou la transmission patrimoniale, offrant ainsi une plus grande flexibilité dans l’utilisation des terrains.

Comment convaincre ses voisins du bien-fondé d’une division parcellaire ?

Pour convaincre vos voisins du bien-fondé de votre projet, nous vous conseillons vivement d’envisager des solutions collaboratives avec vos voisins dès les prémisses de votre projet.

Pour ce faire, explorez des options collectives pour tout ce qui peut être partagé, comme les servitudes, les limites séparatives, le stationnement, etc. En plus de favoriser une atmosphère harmonieuse dans votre voisinage, cette approche pourrait optimiser l’utilisation de l’espace.

Veillez à anticiper ces aspects dès le début de votre projet pour maintenir des relations cordiales avec vos voisins et les impliquer dans le processus.


Quel est le coût d’une division parcellaire ?

 

En fonction de la complexité et de la taille de votre division parcellaire, le coût d’un bornage de terrain fluctue grandement en fonction de sa taille et de la complexité de l’opération. Pour un bornage relativement simple, les frais se situent généralement entre 500 € et 2 000 € en moyenne. Cependant, il est important de noter que pour des projets plus élaborés présentant des contraintes significatives, les coûts de bornage peuvent considérablement augmenter.


Comment faire une division parcellaire ?

 

Voici les étapes pour réaliser votre division parcellaire :

  • Engager un géomètre pour étudier le terrain et établir un plan de division.
  • Préparer et déposer un dossier comprenant les autorisations nécessaires auprès des autorités locales.
  • Réaliser le bornage des nouvelles parcelles et finaliser les formalités administratives.
  • Attendre les autorisations avant de créer les nouveaux lots
  • Prévoir les travaux supplémentaires comme les raccordements aux réseaux.


Comment savoir si on peut faire une division parcellaire ?

 

La première étape pour savoir si vous pouvez faire une division parcellaire est de se rapproche du service urbanisme de votre marie dans le but d’étudier le règlement du Plan Local d’Urbanisme (PLU), ou le Plan d’occupation des sols (POS) afin de vérifier la faisabilité de votre projet.

 

  1. Service Public, CERFA n°13409*12, https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R20835
  2. Service Public, CERFA n°13702*10, https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R1995

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